Jaeden A. Shields
COMIC STRIP • I make them good girls go bad
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 | | Sujet: how to save a day || Muse Jeu 3 Sep - 13:21 | |
| « Le soleil s’élève dans le ciel, il est 10 heures, il fait beau à Las Vegas, il est tant de se lever, alors…DEGUERPIS DE MON LIT OU JE BALANCE TES AFFAIRES PAR LA FENETRE ! » Véritablement aimable, il était aussi parfait menteur. D’où avait-il pu inventer qu’il était dix heures du matin, alors qu’il n’était que cinq heures de l’après midi ? On se le demande. Quant à la fille qui se trouvait dans son lit, pendant sa petite sieste improvisée, elle ne comprenait rien. Ce type si adorable il y a quelques heures encore, était un vrai chacal à présent. Quelle mouche l’avait piqué ? Est-ce là alors son véritable comportement ? Très bonne question. Dans tous les cas, elle déguerpissait aussi vite qu’elle le pouvait, la tête dans les choux, avant qu’il ne s’énerve encore plus. Quant à lui, il était toujours plus fier de virer la énième fille du mois, rien qu’en lui faisant peur. Il n’y avait qu’une seule fille qui avait le droit de passer le plus clair de son temps dans son lit, et elle se trouvait être une fille tout à fait charmante : Muse. Inutile de donner son nom de famille il est imprononçable. En revanche, leur relation était elle bien appréciable. Elle n’est basée que sur le plaisir : le plaisir du jeu, le poker. La suite leur était réservée, comme dans chaque hôtel où ils passaient. Inutile de détailler, vous l’aurez compris, ils s’inspiraient chaque fois l’un et l’autre, comme le poète et sa muse, à la différence près qu’il ne s’agissait pas de mots, mais bien de corps. Ils ne s’en lassaient jamais, et pourtant, elle avait certainement une vie bien remplie. Quant au jeune gallois, la présence d’une régulière le satisfaisait amplement, il n’avait pas besoin de se caser, ou la vie deviendrait soudainement monotone, et il craignait la routine. Il n’avait pas besoin de rêver, puisque tout ce dont il rêvait, il l’avait en compagnie de la jeune femme…
Il n’eut pas le temps de faire quoique ce soit, que déjà, son téléphone se mettait à sonner outrageusement, résonnant dans la suite de l’hôtel. Regardant le cadran, il soupira. Que diable avait-il à faire de son patron ? Pourquoi se crétin continuait de l’appeler jour et nuit, comme s’ils étaient potes ? Encore une question qui demeurait sans réponse, comme son téléphone, qu’il aurait éteint volontiers. Mais le travail c’était le travail. Décrochant, il constata qu’il avait en fait oublié le rendez-vous de ce matin. Il se faisait passer un savon. Mais pas vraiment heureux, il répliqua du tac au tac, sans réfléchir, oubliant même à qui il s’adressait : « Ecoutez, j’en ai rien à foutre de votre réunion ! J’ai autre chose à foutre, déjà que je suis toujours obligé de dépanner tout le monde en particulier votre petite personne qui reste avachie sur une chaise toute la journée, son gros cul ne faisant aucun exercice… » Il y eut un moment de silence, et il se rendit compte de sa bêtise. « Quoi ? Viré ?! Mais non vous avez rien compris. Oh et puis merde, je trouverais certainement mieux ailleurs ! Ouais c’est ça bon vent ! » Et il raccrocha, balançant son téléphone sur le lit. Il s’assit, conscient qu’il venait de faire une énorme erreur. Se prenant le visage entre ses mains, il soupira : « Il manquait plus que ça. » *J’ai besoin d’un remontant.* Il saisit alors de nouveau son téléphone, et s’empressa de taper un message à toute vitesse : ‘J’ai envie de jouer au Poker ce soir…Partante ? RDV au Luxor.’ Et voilà c’était envoyé. Il était déjà plus de six heures il n’allait pas attendre longtemps pour jouer, mais il fallait peut être aussi penser à se lever du lit, et s’habiller, pas qu’il ne veuille pas exhiber son corps aux jeunes femmes, mais qu’il ne rentrerait surement pas au casino comme ça…
Assis au bar, il avait pris de quoi commencer la soirée. Rien de mieux qu’un bon whisky pour s’éveiller. Il consulta sa montre avant de se lever, en direction de la table de poker, où certains étaient déjà présents, il s’assit, saluant tout le monde, et comme d’habitude, il saisit les cartes pour les mélanger à sa façon, il en avait toujours besoin, c’était un tic, une habitude, dont il ne se séparerait jamais. Peut-être croyait-il que ça lui donnerait une quelconque chance. A voir. Levant sa veste dans les règles de l’art, comme d’habitude un tas de femmes riches, pleines au as, venaient déjà faire leur chasse, et comme d’habitude, il y en avait au moins une qui lui tournait autour, posant ses mains sur ses épaules, mais ce n’était pas l’une d’elle qu’il attendait. | |
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