« Come home, cause I've been waiting for you, for so long. »

Corpse Heart

Quatre mois, voilà quatre mois que Capy s'était retrouvée toute seule. Sans lui. Sans l'homme de sa vie. Pour faire court, un jour, la jeune femme était rentrée chez elle. Avec une magnifique nouvelle à annoncer à son petit ami. Elle était enceinte, elle venait tout juste de l'apprendre. Et il allait évidemment être le premier à l'apprendre. Seulement, lorsqu'elle poussa la porte, l'endroit qui était pourtant si accueillant s'était transformé en un calme qui lui donnait presque le vertige. Elle chercha Caem partout, il n'était pas là. Elle alla même regardé dans leur chambre. Les placards étaient vides, la valise avait disparu. Sur le coup, la jeune femme n'a rien comprit. D'ailleurs, elle ne comprend toujours pas. Il l'avait quitté, était partit en France. Et elle n'en savait même pas la raison. Il n'y avait pas eu de rupture, pas de larmes, pas de cris, pas de regrets, rien. Capy sait juste qu'il est en France. Pourquoi ? Elle aimerait bien le savoir. Lorsqu'elle a vu qu'il ne revenait pas. La jeune femme est tombée dans une lourde dépression, pensant même à abandonner l'enfant qu'elle portait, de peur de ne pas pouvoir l'élever seule. Mais elle se releva, petit à petit. Mois par mois.

Aujourd'hui, elle a même recommencé à travailler. Pas en tant que danseuse bien évidemment, non, à la place, elle dirige les spectacle de danse qui sont prévu au Caesars Palace. Enceinte de cinq mois, il vaut mieux qu'elle se ménage. Ce jour là, elle s'était vêtue d'un pantalon assez large et d'un marcel noir, faisant ainsi ressortir son ventre déjà bien bombé. La jeune femme s'était rendu au palace et s'assit sur le rebord de la scène, attendant ses danseuses. Dix minutes plus tard, elles furent toutes là, en tenu. La répétition commença. Capy tenta de garder son calme et de ne pas monter sur la scène comme elle le faisait toujours. Elle donna donc ses instructions d'en bas, sur son siège de spectateur. Après deux heures, la jeune femme donna congé à ses danseuses étoiles.

« C'est bon pour aujourd'hui les filles, vous pouvez y aller. »

Dit-elle d'une voix douce. A seulement vingt-trois ans, devoir rester presque immobile comme ça lui paraissait impossible. Mais ce qui lui paraissait encore plus impossible était de vivre cette grossesse toute seule. Sans lui. Rien que d'y penser, cela lui déchirait le cœur. Alors autant ne pas y penser. Quelques minutes plus tard, elle était toujours assise sur son siège, mais finit par se lever, tout doucement, se penchant légèrement en arrière. Debout, la jeune femme se dirigea vers la scène et se mit devant, la regardant. Cette scène qui lui manquait tant. Mieux valait qu'elle pense à ce manque là plutôt qu'à une autre.

L'avion venait d'atterrir. Dans une foule je me dirigeai vers l'accès au taxis. Après une bonne trentaine de minute, je fus enfin pris. Je chargea mes bagages et monta. “

au Cæsars Palace, s'il vous plait

. Le chauffeur ne dit un mot, et lança la trajectoire de son gps. Le trajet commençait. Je ne respirait plus. Mes pensées étaient surchargée d'une seule chose: Capy. Allait-elle me cracher à la figure. J'imaginais bien les choses comme cela. Mais voilà nous devions nous expliquez et peut-être, je l'espère recommencer tous ça à zéro. La revoir, si belle, si gracieuse, si fine. C'est surement la fille la plus intelligente que je connaisse. Son odeur incrustée dans mon oreiller me manquait. Je me souviens encore la première fois que je l'avais vue. Si belle, si envoutante. Où en serais-je aujourd'hui si je n'étais pas allée la voir en loge? Peut-être toujours a Vegas, dans un casino, a dépenser toutes mes payes. Mais maintenant, je sais. Je suis surement amoureux. Je ne connaissait pas ce sentiment là avant. Je dis je sais, mais c'est la première fois, alors disons que c'est une supposition.

vous êtes arrivé, monsieur.

Je paya et remercias le chauffeur, descendit de la voiture, pris mes bagages puis m'agenças devant la grande porte vitrée.

Je ne bougeais plus. J'étais là, comme un con, devant cette porte. Arriverais-je a rentrer à l'intérieur. Où ferais-je comme a mon habitude, partir et ne rien dire? Je délirais tellement que je vis le visage de Capy dans le reflet de la porte. Je l'imaginais crier, et je ressentais étrangement des douleurs brulantes sur la joue. Était-ce un signe? Soudain, quelqu'un toqua à la vitre depuis l'intérieur. Un vigile. Il me demanda si tout allait bien. Je sortis de mes rêves et acquiesça. J'entrai. Je lui demanda s'il était possible de déposer mes bagages là près de lui. Il accepta ne suspectant pas un minable sac de sport a peine grand pour y faire entrer un ballon de foot. Je déposa mes affaires. La salle de spectacle était juste devant moi. Je m'avança et aperçu une jeune brune debout, devant la scène. Elle devait surement faire une relaxation du corps. Elle m'avait appris cela auparavant. J'ouvris lentement la porte. Je descendais l'allée principale. Bizarrement je ne la reconnaissait pas. Elle avait quelques peu... grossit. Je l'interpella.

Capy? c'est bien toi?

Elle se retourna. J'eus un moment de surprise. Je ne savais pas quoi dire. Elle était dans le même état que moi. Sauf que nous fixions deux choses différentes. Elle mes yeux, et moi son bide. Mon souffle n'arrivait plus. Puis soudain, je repris mes esprits.

Félicitation...

J'avais les larmes aux yeux. Elle avait rebâtie sa vie. Putain, j'aurais dût m'en douter quoi ! Qu'es-ce que je suis con. Moi qui venait m'excuser. Je vais apprendre qu'elle vit avec un grand mec, bien friqué, dans une villa, et qu'elle attend un enfant pour Noël.

Capy était là, devant cette scène qu'elle ne foulerait pas de sitôt. Sa mine était triste. Danser lui manquait tellement, elle espérait pouvoir reprendre vite, très vite. Mais aujourd'hui, ce n'était pas la chose la plus prudente à faire. La jeune femme baissa la tête et posa sa main droite sur le dessus de son ventre. Elle ne l'avait pas encore sentit bouger, et attendant ça avec impatience. Un léger sourire se forma sur son visage en imaginant le visage de son futur enfant. Il allait sûrement être le portrait craché de son père. Et aujourd'hui, ce bébé était tout ce qui lui restait de Caem. Il avait disparu dans la nature, sans laisser de trace. Sans dire un mot. Il l'avait laissa là. Capy soupira et leva les yeux au ciel et resta un moment ainsi. Depuis quatre fois, elle se demandait ce qu'elle avait bien pu faire de mal pour que l'homme de sa vie la quitte. Pour qu'il parte comme ça sur un coup de tête, sans la tenir informer de quoi que ce soit. Peut-être n'allait-elle jamais le revoir. Elle était meurtrie, blessée dans son amour propre. Comment allait-elle arriver à se relever ? A vivre malgré cette blessure permanente.

Capy? c'est bien toi?

Les yeux de Capy s'écarquillèrent et elle se tourna brusquement. Il était là. Oui, Caem était juste devant elle. Il s'avançait et ses yeux étaient rivés sur le ventre de sa compagne. Il sembla bouleversé en apprenant cette nouvelle. La jeune femme eu l'impression de tomber à la renverse lorsqu'elle le vit. C'était un mirage, ça ne pouvait pas être possible autrement. Elle avait rêvé tant de fois à ses retrouvailles.

Félicitation...

Dit-il contrarié. Capy comprit de suite que Caem croyait autre chose. Son âme de femme amoureuse la poussa à aller dans ses bras, elle s'approcha et l'avança, écrasant un peu son ventre. Sentir son odeur la réconforta malgré la colère qu'elle éprouvant contre lui. Ses larmes coulaient, comme jamais. Mais la rancune de la jolie brune l'obligea à se reculer. C'est ce qu'elle fit. Elle essuya ses larmes, puis croisa ses bras. Elle le fixa longuement, il avait l'air bouleversé. Puis, elle répondit.

« Bordel Caem, qu'est ce qui t'a prit ? Qu'est-ce que j'ai fais de mal pour que tu me fasses ça ? Pourquoi tu... »

Tellement de questions se bousculaient, mais sa voix était en train de vaciller dans un sanglot profond. Elle détourna ses yeux de lui pour les poser à terre, puis une fois calmée, elle les releva.

J'étais partis pendant bien trop de temps. Je regrette mon geste, j'ai toujours eu le chic pour ce genre de chose. Les faire comme il ne faut pas. Que c'était-il passé ici en mon absence? Rien, a part que la femme de ma vie, avait reconstruit sa vie, et qu'elle vivait a présent des jours heureux. Certes, elle ne s'attendait pas a me voir ici. J'imaginais le pire. Un mariage dans trois mois, un voyage de noce bien préparé, et un déménagement a New York. Je la voyais en robe de mariée, embrassant son nouveau mari, avec dans les bras un nourrisson, qui ressemblerais a son parfait père, blond, les yeux bleu, et n'ayant aucune bave dégoulinant le long de sa bouche. Un enfant parfait, dans une famille parfaite. Car sa oui, l'élément le plus parfait des trois c'était bien elle. Pourquoi suis-je parti ? Je n'y arrivait plus a y croire. Je me souviens d'une fois, lors d'un séjour a Toronto, où nous avions discuter sur un banc, en face d'un magasin de chaussures pour petit nouveau-né. Elle s'était levée pour se diriger vers la vitrine et l'a regarder, le soleil était au rendez vous, et rendait ses cheveux encore plus brillant que d'habitude. Elle avait les yeux remplis d'émotions, sa doit faire cet effet là aux femme, les petite basket pour bébé, j'en sais rien. Elle se retourna vers moi, et me fis signe de la main de venir. Je fis ce qu'elle me demanda. Et lorsque j'arrivai près d'elle, je la pris dans mes bras et l'embrassa. Es-ce que si je serait rester, nous nous serions marié, nous aurions eut de la descendance ? Je voulais retourner cinq moi en arrière, et l'attendre sagement sur notre lit, au lieu de me tirer comme un pauvre con.

Bordel Caem, qu'est ce qui t'a prit ? Qu'est-ce que j'ai fais de mal pour que tu me fasses ça ? Pourquoi tu...

Ses phrases résonnait dans ma tête. Elle m'en voulait a fond là, ça se voyait. Pourquoi étais-je venu? J'étais pourtant sur qu'elle allait me gueuler dessus. Je ne savais quoi répondre. Ma tête était encombrées de confusions trop lourdes pour pouvoir sortir un seul mot. Je la regardais, elle qui n'avait pas changer - juste un peu au niveau du bidon, elle qui avait toujours ce sourire aussi expressif. Sa présence me réchauffait le cœur. Je voulais la serrer dans mes bras bien fort, sentir ses cheveux, son cou, l'embrasser. Sa fait maintenant cinq mois que je n'ai plus eut un seul touché. Elle me manquait. Je l'aimais, mais je n'ai jamais sut le dire. A vrai dire, sa ne m'étais jamais arrivé de me retrouver dans une telle situation. Comment lui annoncer cela alors qu'elle, a surement un mari qui l'attend à la maison? Je n'arrivais pas a me faire une autre idée de sa vie sans moi à Vegas; c'était une belle femme, dont tous les hommes rêvaient, danseuses, belle, attendrie, douce, gracieuse, et formidable.

Je... Je suis désolé, vraiment. J'ai été con. Je...

Je m'arrêta net. Allais-je réussir a tout lui dire sur mes sentiments ? J'aimerais l'embrasser là sur le champs et qu'elle comprenne toutes mes pensées que je n'expliquait pas moi même, comme sa, par un baiser. Mais voilà, on était pas dans un film de Spielberg, et l'époque où nous étions en ce moment même, n'avait pas encore les moyens de résoudre ce problème. Puis je me lança.

Je... Tu n'as rien fait. Rien du tout, c'est moi. Moi et moi seul qui a été con, je m'en veux éternellement pour tout le mal que j'aurais put te faire. Maintenant, je vois que je ne fais plus parti de ta vie, je suis heureux pour toi. Je t'ai aimer tu sais...

J'aimerais qu'elle comprenne que ces derniers mots sont toujours d'actualité...

Je... Je suis désolé, vraiment. J'ai été con. Je...

Capy hocha la tête vigoureusement. Durant ces derniers mois, elle n'avait pas vraiment ressentit de la colère, juste une incroyable vague de tristesse en elle. Elle était persuadée que jamais rien ne pourrait la relever, personne ne pourrait la rendre heureuse comme elle l'a été avec lui. Jamais elle ne ré-atteindrait les moments de bonheur passés avec lui, même avec son bébé. Caem a toujours été tout pour elle. Elle répondit alors

« Oui, t'as été con, c'est le moins qu'on puisse dire. »

Elle soupira et baissa la tête. Elle ne pourrait sûrement pas lui en vouloir longtemps. Elle ne savait toujours pas les raisons de son départ

. Elle ne savait pas pourquoi il l'avait abandonné, mais surtout, elle ne savait pas si il était toujours amoureux d'elle. Peut-être était-ce ça la raison de ce départ précipité, la fin de leur amour. Il avait trouvé mieux ailleurs, avait cessé de l'aimer. Tout ça en même temps. Toutes ces pensées avaient été tellement dures à supporter. Elle avait finit par tenter d'imaginer sa vie sans lui, désastreux. Ce n'avait pas été une chose à faire puisque sa déprime s'était amplifié au moment même où cette idée lui avait traversée la tête. Impossible, tellement impossible. L'un sans l'autre était devenu inconcevable pour elle. Surtout maintenant avec son enfant. Leur enfant.

Je... Tu n'as rien fait. Rien du tout, c'est moi. Moi et moi seul qui ai été con, je m'en voudrai éternellement pour tout le mal que j'ai pu te faire. Maintenant, je vois que je ne fais plus parti de ta vie, je suis heureux pour toi. Je t'ai aimé tu sais...

Capy laissa échapper un petit rire, puis, elle se mit carrément à rire, entre deux sanglots. Pourquoi ces rires? Tout simplement parce que premièrement, elle était heureuse de le retrouver, plus heureuse que jamais. Mais ce qui l'a faisait rire c'est surtout le fait qu'il pense que le bébé n'était pas de lui. La jeune femme leva une fois de plus les yeux au ciel. Le fait qu'il puisse penser que tout était terminé entre elle et lui en était presque risible. Elle s'avança vers lui.

« Qu'est ce que tu peux être bête des fois. »

Elle le regarda tendrement. La jolie brune attrapa la main du jeune homme et la posa sur le haut de son ventre. Son regard se releva vers lui, ses yeux plongèrent dans les siens.

« C'est ton bébé Caem. C'est notre bébé. »

Elle sourit. Elle ne savait pas comment il allait réagir à propos de ça, pour elle, c'était tout simplement évident. Jamais elle n'aurait pu coucher avec quelqu'un d'autre, du moins pas si rapidement. Et encore moins fonder une famille, concevoir un enfant. La seule famille qu'elle avait envie de fonder, c'est avec lui, et personne d'autre.

Au départ, Je m'attendais à prendre une baffe. Finalement on aurait put devenir que le ton s'adoucissait. Je la regardais acquiescer a mes excuses. Je comprendrais tout a fait qu'elle ne veuille plus de moi, je ne suis qu'une simple ordure. Rien de plus. Abandonnée sa tendre, juste par crainte? Par crainte de l'amour en plus! Vraiment, j'ai été con. Mais comment lui dire réellement, le pourquoi du comment j'étais parti. Je n'aurais jamais put l'oublier, rien que l'idée de rencontrer du monde m'effrayai sachant qu'elle n'était pas avec moi, a mes coté. La seule personne que je voulais connaitre, ou plutôt reconquérir c'était elle. Capy était la seule chose la plus chère a mes yeux, et moi comme un lâche, je l'avais laisser tomber comme une merde. Vivre sans elle m'étais impossible à Paris. Même si je suis resté cinq mois là bas, j'ai passer mes journées entière a méditez sur elle, sur son visage, ses manières, son attitude, tout me convenait. Ses défauts que j'aimais tant, et ses expressions pourtant simple, mais qui définissait si parfaitement bien son caractère. Comment avais-je put faire une telle chose? Maintenant qu'elle est là, en face de moi, je suis heureux. Elle me réchauffe le cœur a chacune de ses parole. Je voulais l'entendre parler, l'écouter toute la nuit s'il le fallait. L'écouter me dire combien j'ai été con avec elle, et a quel point elle m'en voulait, je lui répondrait que j'ai toujours été con, mais que j'en avait atteint le summum, que j'en étais terriblement désolé, et puis pour finir en beauté que je l'aimais.

Mais voilà, là je rêvais, je rêvais de ma belle. En ce moment même, elle riait. Elle en pleurait. Je ne comprenait pas ce que voulais dire ces larmes, ses cris de joie - ou de tristesse? Qu'avais-je dis? Je sais que j'ai toujours eu un air de marrant mais là, je ne vois pas que que j'aurais put dire? Okay, j'me la pète deux minutes, c'est bon, c'est fini. Ouais sérieux, pourquoi elle rit? Je ne comprend vraiment plus rien dîtes moi! Qu'est ce que tu peux être bête des fois.. Elle prit ma main, s'avança et la posa sur son ventre. Se sentais comme quelque chose de dur, mais c'était assez étrange. Je sentais des choses bouger, ou plutôt voler tranquillement dans l'air, une sensation vraiment unique. Je la regardas droit dans les yeux, pour en comprendre d'avantage. C'est ton bébé Caem. C'est notre bébé. J'eus un moment de vide en moi. Ces mots résonnait en moi. J'en avais des vertiges. Je regardai en l'air histoire de reprendre l'équilibre, puis me dirigea vers un strapontin juste derrière moi. Je m'assis, elle était devant moi, debout, les yeux pleins de larmes, comme les miens. J'en ris moi aussi. Je n'y croyait pas. J'étais père. Moi qui m'imaginait que ça allait être un autre homme qui allait donner son nom a cet enfant! Je riait. Je me leva et la serra fort dans les bras, faisant attention a ne pas lui faire de mal avec cet énorme bidon. Elle me regardait les yeux pleins de tendresse, je la pris par la tête et l'embrassa. “Je t'aime Capy. Excuse moi d'être partis, c'est justement l'amour qui m'a fait fuir, mais maintenant je suis là, je suis là pour toi. Enfin pour nous...” Dis-je en regardant son ventre.

Il s'assit. Voilà, il l'avait mal prit, génial. A ce moment même, lorsqu'il s'assit, lorsqu'il perdu ses moyens, beaucoup de pensées traversèrent l'esprit de Capy. Ne voulait-il pase de cet enfant ? Imaginez si il avait fuit, qu'est ce que ce serait en apprenant qu'il allait devenir père. La jeune femme se mit devant lui, comme pour le mettre face à la vie, au destin qui les unissait à présent. Il ne pouvait plus reculer, il était là, pour elle, pour eux maintenant. Fuir ne ferait de lui qu'un lâche. Puis, son regard se releva, il pleurait. Mais riait en même temps. Un large sourire vint naitre sur les lèvres de Capy. Il était heureux, il acceptait ce bébé. Caem se leva et l'enlaça. Elle plongea son visage dans son cou, et pu à nouveau sentir son odeur, pour elle, c'était tout simplement le paradis. Durant ces quatre mois sans lui, elle avait tenté de se rappeler son visage, ses mimiques, ses manies, mais surtout son odeur. A chaque fois qu'elle tentait de se rappeler tout cela, ça lui brisait le cœur. Alors au bon d'un certain moment, elle préféra arrêter et mit toute son attention sur son bébé. Le jeune homme se recula doucement puis l'embrassa tendrement. Attention, elle allait tomber à la renverse, ce moment là fut unique, remplit de magie comme si c'était leur premier baiser. C'était un peu ça oui, mais bon. Elle prolongea ce sublime baiser, puis plongea ses yeux dans les siens, elle ne se lassait pas d'un tel paysage. Le retrouver, c'était un des plus beaux cadeaux qu'on pouvait lui faire.

Je t'aime Capy. Excuse moi d'être partit, c'est justement l'amour qui m'a fait fuir, mais maintenant je suis là, je suis là pour toi. Enfin pour nous...

La jolie brune posa son doigt sur la bouge de Caem et lui répondit.

« Chut, je te pardonne, n'en parlons plus. »

Elle sourit. Lui pardonner ? La question ne se posait même pas, bien évidemment. De toute façon, elle ne pouvait faire difficilement autrement. Il semblait bouleversé, il était toujours amoureux d'elle et elle, elle était toujours totalement folle de lui. Elle fut attendri lorsqu'elle le vit regarder son ventre. Elle respira longuement, tout doucement puis releva son menton de son doigt. Elle posa ses mains autour de son visage en lui disant.

« C'est un garçon Caem, on va avoir un fils. »

Elle sourit de toutes ses dents. Depuis qu'ils étaient ensemble, ils s'étaient toujours dit qu'ils aimeraient d'abord un petit garçon. Le fait de dire " on va avoir un fils " la retourna profondément, c'était la première fois qu'elle pouvait dire une telle chose. Capy regrettait qu'il n'est pu être là durant le début de sa grocesse, elle l'aurait tellement voulu prêt d'elle lors de la première échographie, lorsqu'elle a apprit son sexe, lorsqu'elle a apprit qu'elle était enceinte... Mais peu importe, il était là, ils étaient là ensemble, et c'était bien le principal.

Mon cœur se mit a battre a cent a l'heure. Moi père. Je m'imaginais déjà jouer sur le toboggan avec cet enfant. Lui chatouiller le ventre, le voir grandir, apprendre. C'était un p'tis gars. Je lui apprendrais a jouer au foot, a séduire les filles, et je regarderais les matchs de football américain avec lui, avec une bonne pizza. Espérons qu'il aimera ça! J'étais aux anges. Je me sentais bercé par le bonheur qui m'entourais. Je venais de retrouver la femme de ma vie, et une nouvelle vie commençait pour nous. Je ne voulais pas refaire la même erreur, l'abandonner là, avec cet enfant m'étais impossible, je l'aimais déjà lui aussi. Et puis elle, je m'étais rendu compte a quel point elle était chère pour moi. Son odeur, me redonna la joie de vivre. Sa présence, son sourire, ils étaient enfin là, devant moi. J'attendais ce moment depuis longtemps, voilà ce qui me manquait tant et ce a quoi je refusait de me mettre a l'évidence: je l'aime. Oui, c'est avec elle que je veux passer la fin de ma vie. Nous deux. Rien que nous deux, et personne d'autre. Cet enfant sera notre fierté, notre bébé. Comme une addition. Capy plus Caem égal leur bout'chou. C'est incroyable ce que sa peut faire quand même, la reproduction humaine. Donner la vie c'est tellement émouvant. Je commençais a pleurer d'avantage. Je voulais lui demander une chose. Mais peut-être allais-je trop vite. Une union, de nous deux. Nous n'avions jamais parler mariage, je ne savais rien de ce qu'elle en pensait ni même si elle le voulait. Imaginez qu'elle refuse. Non, je ne voulais pas retomber dans la déprime après une aussi bonne nouvelle; cassé l'ambiance? ça jamais!

Je t'aime. Tu es la femme de ma vie...

Je ne pouvais pas continuer. Je ne voulais pas tout briser. Je regardais ses yeux, histoire d'y trouver un message, un plissement disant: non, ne continue pas, je t'en pris, ou bien des larmes me donnant joie a continuer...
Un fils. Que rêver de mieux. N'empêche, je pense que j'aurais dit la même chose avec une petite fille. J'aurais voulus être là plus tôt avec elle dans cette épreuve. Je pourrais tout faire pour pardonner mon absence. Mais elle me pardonna. Je voulait courir dans les magasins de nourrissons, acheter un landau, un body, des chaussettes, tout! je voulais vivre ses moments de bonheurs encore et encore. Mais une chose me heurta l'esprit lorsque je m'imagina aller chez le bijoutier et commander un bracelet avec le prénom de... Mais oui! sa serait quoi, le prénom du p'ti gars?

Tu as trouver un prénom pour notre fils?

Je lui sourit. Elle avait les mains posées sur son ventre, un petit bout de peau dépassait entre son pantalon noir et son Marcel blanc.