BFF • Taylor Kitsch.

Deacon Baker.
© cristalline.
feat Taylor Kitsch.
Vingt quatre ans.
Américain.
▬ Collectionne les bouteilles de bière.
▬ A toujours voulu être une racaille.
▬ A finalement opté pour un look négligé.
▬ Cependant, aime user du verlan.
▬ Est une poule mouillée lorsqu'il s'agit de prendre des risques un peu trop gros.
▬ A tendance à avoir les mains terriblement baladeuses.
▬ Plutôt exhibitionniste dans son genre.
▬ Ne comprend rien aux ordinateurs ni aux MP3. Il est le seul sur la Terre à toujours avoir son walkman et ses cassettes de vieux rock poussiéreux.

« Hey lady, I don't wanna fight. »

« Dégage, Deacon, dégage ! »
Le jeune homme se recula. Il fronça les sourcils et passa sa main tremblante dans ses cheveux. Mooney exagérait, totalement. Elle déconnait. Elle était surtout en colère. Une jalousie mortelle qu'ils partageaient, on ne sait comment. Tout ce que les gens savaient sur Mooney & Deacon, c'était qu'ils s'amusaient ensemble. Qu'ils se connaissaient depuis longtemps, et que la plupart du temps, ils finissaient à la fin de la soirée, à s'embrasser, à se rouler dans les fauteuils. Mais ce soir, ils dépassaient largement les bornes. Mooney était collée à un de ses mecs, un riche que Deacon détestait de toute son âme. Pourquoi ? Peut être parce que Deacon cachait ses sentiments depuis toujours. Peut être parce que les deux étaient considérés comme des handicapés sentimentaux, qui ne diront jamais je t'aime dans leurs vies.
« Me parle pas comme ça, Moon, me parle pas comme ça. » La voix de Deacon tremblait tellement qu'il avait du mal à articuler. Mooney le regarda, le méprisa. Elle se sentait mal, très mal. Et Deacon n'améliorait rien. Elle s'écarta de l'homme qui la tenait par la taille, et s'excusa en déposant un baiser sur sa joue. Deacon put distinguer un chuchotement. Il le connaissait ce gars, il était Cleveland Reed, tombeur de ses dames et surtout arracheur de cœur. Mooney passait tout son temps avec lui, et Deacon avait envie de lui faire manger le béton. Mooney & Cleveland avait une histoire ensemble, aussi. Celle de toujours se retrouver, on ne sait comment ensemble. Et ce que Deacon craignait le plus, c'était que Mooney ne soit amoureuse de ce pauvre type. Mooney, tira son ami par le bras. Ils se retrouvèrent dans une ruelle sombre. En chiens de faïence, ils restèrent là, à se regarder. Deacon en avait tellement marre de la voir se faire sauter à tour de bras. Il en avait marre de devoir se taire, de devoir la traiter comme une amie très proche, alors qu'il ne voulait que se réveiller dans ses bras chaque matin et sentir son corps contre le sien. Merde, double merde.
« On déconne totalement. » Mooney planta ses yeux dans les siens, et prit sa main. Elle l'aimait d'une force, mais ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas abandonner sa vie juste pour un homme. Et même si celui ci était tout ce dont elle rêvait. Elle se blottit contre lui. Il l'attrapa entre ses bras. Ils restèrent une heure peut être sans bouger. Le regard dans le vide, les bras enserrés autour du corps de l'autre. Mooney, à l'instant, ne se souciait même plus de Cleveland qui devait s'être déjà fait une autre fille qu'elle. Elle se souciait pour une fois des sentiments de Deacon. Elle leva les yeux vers lui, et caressa sa joue. Ils restèrent toujours aussi silencieux, les yeux dans les yeux, se dévisageant, les visages empreints d'incompréhension. Et lorsque Deacon se pencha, doucement, littéralement au ralenti, ses yeux toujours posé dans les siens, pour l'embrasser, Mooney eut le plus beau rush d'adrénaline dans ses veines. Un cœur qui allait exploser, une sensation d'extase au contact de ses lèvres divines. Ils s'étaient déjà embrassés, mais ce baiser voulait tellement dire plus que leurs parties de jambes en l'air amicales.
LE LENDEMAIN.
Tout semblait être magnifique, adorable, mignon, et agréable. Dans les bras de Deacon, Mooney savourait son réveil. Les yeux embués, fixés sur l'homme qui dormait tout près de lui, elle se remémorait la soirée. Lui et elle dans la ruelle. Puis ensuite, eux dans un taxi débordant de désir. Et finalement, eux dans le lit de Deacon, atteignant des sommets de plaisir incontrolable.

Invité

C'est Mooney qui parle à travers Chadie. ptdr

« Oh que oui, je veux de toi. dead

»

Invité

De nouveau libre.