ONE TWO THREE HILL.
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 ▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott.

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Elvis Trager
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Elvis Trager


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MessageSujet: ▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott.   ▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott. EmptyLun 31 Aoû - 23:41

▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott. 13 ▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott. SPN_by_flame_inside_me-1
(c) girl_get_high; flamelove @ LJ

One of the things that I want to say
just aren't coming out right
I'm tripping on words
You've got my head spinning
I don't know where to go from here


    Mélancolique, Elvis Trager regardait les goutes de pluie couler le long des fenetres du bar dans lequel elle travaillait. Elle les comparait à sa vie, aux larmes que ses yeux avaient pu laisser s'échapper ces deux dernières années.

    « ELVIIIIIIS ! »

    La jeune femme soupira. Elle en avait marre de ce boulot, marre de ce patron qui la traitait comme une moins que rien. Elle était humaine merde, et elle trimait toute la journée pour faire vivre son putain de café dégueulasse. Un peu de respect ne serait pas de refus. Marre de ces clients infames qui lui touchaient le cul à longueur de journée, marre de recevoir des avances de ces gros porcs, marre d'essuyer des tables tachées, marre de subir la méchanceté de l'autre serveuse, marre de marre de chez marre.

    « J'arrive j'arrive. »

    C'était John, son patron, qui l'attendait, visiblemet furax, près de la table d'un client qui n'avait pas l'air très heureux non plus, mais qui ne pouvait s'empecher d'admirer les courbes féminines de la serveuse.

    « Ce monsieur dit que tu n'es pas très aimable avec lui. Il va falloir remedier à ça et vite, sinon c'est la porte. Et son café est froid ! »

    La petite Trager bouillonait de rage. Elle attrapa le café d'un coup sec, et fila directement en cuisine, sans jetter un regard au client. Non mais pour qui ils se prenaient tous les deux ? Pas aimable ? PAS AIMABLE ? Juste car elle avait refuser de lui donner son nom et son téléphone ? Mais ou va le monde ! Elle fit exprès de trainer en longueur, et une fois qu'elle eut déposé le café, elle planta son regard dans celui du vieux crouton et dit :

    « Elvis, je m'appelle Elvis et c'est désormais tout ce que vous obtiendrez de moi. »

    Elle déposa son tabler au comptoir, attrapa son sac à main et sortit. Elle avait enfin fini son service. Elle se retrouva sous la pluie, à courir pour atrraper le bus qui la ramènerait chez elle.
    Lorsqu'elle descendit, la pluie s'était arrêtée. Elle se regarda dans une vitrine en jurant qu'elle détestait la pluie, et qu'elle ne ressemblait plus à rien avec ses cheveux dégoulinant. Elle monta les escaliers quatre à quatre, pressée de se mettre au chaud dans son canapé, avec un tasse de café. Lorsqu'un post it attira son attention sur la porte. Elle crut défaillir. Il était là. Il était à Vegas. Il était revenu après un an et demi. Il l'attendait a 19h au Starship. Elvis se laissa glisser le long de sa porte. Sa voisine d'en face arrivait au même moment.

    « Bein mademoiselle Trager on a oublié ses clefs ? »
    « Je ... Non ... Enfin oui ... Euh ... »

    La pauvre dame ne comprenait rien, elle rentra chez elle. Tant bien que mal, Trager ouvrit sa porte et se laissa tomber sur son canapé, essoufflée alors qu'elle n'avait ni couru, ni trop marché ... Elle pensait à une mauvaise blague. Il n'aurait jamais fait ça, jamais il n'aurait laissé un post it sur sa porte avant. Elvis sentit les larmes monter dans ses yeux empreints de fatigue. Les jointures de ses mains devenaient blanches tellement elle serrait ce petit bout de papier. Elle fixa sa montre. Il était dejà 20h. Elle avait RDV a 19h. Elle ferma les yeux. Trop tard. Et pourtant ... Quelque chose lui disait qu'elle devait quand meme y aller. Elle essuya ses yeux d'un revers de manche, et fila à la salle de bain. Elle eut un petit rire en voyant ses joues pleines de mascara, ses cheveux mouillés. Elle les sécha en vitesse, se remaquilla, attrapa son sac à la volée, et en oublia meme de fermer sa porte a clefs. Elle voulait etre de retour avant l'arriver de Declan. Il s'inquiéterait.
    Elvis prit le bus pour se rendre au bar. Une fois devant elle dut s'appuyer contre un mur. Ses pensées se bousculaient. Elle avait une boule énorme dans la gorge. Elle ferma les yeux un instant si bien qu'elle ne se rendit pas compte que la pluie tombait de nouveau. La jeune femme jura un bon coup avant de se précipiter dans le bar. Tans pis pour la coiffure. Aussi bien elle se faisait de faux espoirs et il ne serait pas là. Aussi bien elle était conne d'y avoir cru. Aussi bien elle aurait du rester chez elle. Aussi bien elle l'aimait toujours et avait eu un infime espoir qu'il soit là. Aussi bien elle parcourut la salle du regard, commençant à perdre espoir. Aussi bien elle le vit. Eliott. En face d'elle. Au comptoir. De dos. Il était déjà 21h et il l'attendait toujours. Elle se mordit la lèvre si fort qu'elle se fit saigner. Nerveusement, elle passa la main dans ses cheveux, histoire d'arranger tout ça. Et si il voulait simplement des nouvelles de son fils ? Et si ... Non rien, tais toi ma fille et vas y ! Elle avança doucement vers cet homme qu'elle avait tant aimé, et qu'elle aimait toujours éperdument. Quand elle fut derrière lui, elle sentit son odeur. Toujours la même. Ses yeux brillèrent. Elle n'arrivait plus à parler, ni même à bouger.
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MessageSujet: Re: ▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott.   ▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott. EmptyMar 1 Sep - 14:38

L’avenir. C’était bien là l’une des rares choses auxquelles Eliott Henesey n’avait jamais songé. Les plans sur la comète et les prévisions pour les quarante années à venir, très peu pour lui. Il avait toujours préféré vivre au jour le jour, vivre sa passion au maximum sans penser à ce que demain lui réservera. C’était sans doute cela qui avait du – en partie – plaire à Elvis Trager, le magnifique bout de femme qui partageait sa vie depuis quelques temps déjà. Non, l’avenir il évitait simplement d’y penser tant son bonheur actuel lui convenait. A quoi cela servait-il de se torturer à savoir s’il épouserait Elvis ou s’ils partiraient vivre à Paris ? Il laissait faire le cours des choses, il l’acceptait. Enfin, il pensait.

Tout était fabuleux, absolument tout. Son appartement, son contact avec les gamins de l’école primaire – car oui mesdames, il tenait à mi-temps le poste très intéressant de professeur de sport – et sa relation avec sa petite amie. Petite amie qu’il se plaisait à appeler sa femme devant les autres, même si aucun des deux ne songeaient en ce moment au mariage. Tout allait pour le mieux jusqu’à ce soir d’automne où trois mots avaient suffi à créer un fossé entre.
« Je suis enceinte » C’était tout ce qu’elle avait dit ce soir-là. Il avait tenté de lui expliquer qu’avec leurs économies ils pouvaient payer les frais médicaux pour l’avortement, mais elle avait clairement fait comprendre qu’elle voulait garder l’enfant. Il avait pris ça pour un ultimatum ; c’était l’enfant et elle, ou bien ce n’était rien.

Ce soir-là, il avait pris la porte. La plus grande des conneries de sa vie.


je ne comprends pas bien le mal qui m'habite
j'ai au creux des mains comme d'la dynamite
ca m'anéantie de te faire d'la peine
alors que je t'aime plus que c'est permis


Eliott avait réussi à convaincre son supérieur de le transférer à Vegas, où il continuerait à exercer son métier d’agent de police. Il avait plaqué tout ce qui était lié à sa vie de Los Angeles, il avait tout quitté. Un matin, le visage d’Elvis l’avait empêché de réfléchir et d’agir normalement. Ce visage, cela faisait deux ans qu’il le voyait en rêve et dans une vision floue dans la nuit. Elle hantait ses journées et ses pensées, et il ne fut pas un jour sans qu’il ne pensât à elle. Elle était si belle dans ses songes, et si douce dans ses souvenirs. Cet enfant, il y avait pensé aussi. Ce fils qu’il aurait pu élever, qu’il aurait pu aimer il y avait pensé chaque jour. Il s’était aussi demandé comment son frère s’était comporté après son départ. Selon lui, Declan avait assuré comme ami et père de substitution. Mais si cette idée le réconfortait, elle l’effrayait aussi. Que s’était-il passé durant son absence ?

Il était là, assis au comptoir du bar depuis près de deux heures. Horrifié de la réaction d’Elvis quand elle le verrait, il avait préféré mettre son ego de côté et laissé aller sa lâcheté en déposant un mot devant sa porte. Le post-it donnait rendez-vous à dix-neuf heures au bar où ils s’étaient rencontrés pour la première fois. Mais elle n’était pas venue. Et comme il pleuvait à tout rompre, Eliott avait préféré rentrer se mettre à l’abri. Une bière, puis une deuxième, puis dix lui avaient permis de mettre ses douleurs de côté et d’arrêter de réfléchir aux scénarios possibles et imaginables pour ce soir. Il avait tellement peur, et ne savait en réalité pas ce qu’il allait lui dire. Les excuses ne serviraient à rien, car il savait à quel point il avait été le dernier des crétins. Il pouvait juste lui dire qu’il l’aimait, qu’il en était fou amoureux depuis tout ce temps et qu’il regrettait d’être parti. Il l’avait laissée, il l’avait abandonnée avec leur enfant sans jamais demander de nouvelles. Il l’avait terriblement blessée et le savait. Il avait honte, et n’imaginait même pas pouvoir la regarder dans les yeux.

Le regard perdu dans les bulles de sa boisson alcoolisée de couleur ocre, il écoutait la pluie battante sur les carreaux de l’établissement. Le barman l’observait d’un œil inquiet, craignant qu’il ne repeigne les murs en rendant le contenu de son estomac ou qu’il ne fasse un coma éthylique au milieu de son bar. Pas de soucis Roger, Eliott Henesey tenait l’alcool. Enfin, dans son estomac du moins car en apparence, c’était bien moins glorieux. Boire pour oublier était une connerie monumentale, mais bon sang que ça faisait du bien dans certains cas. Mais pas dans celui-là, Eliott se sentait au plus mal et en plus de la boule qu’il avait dans la gorge depuis la matinée, il avait envie de vomir. Quelle joie.


« Tu veux ma photo, crétin ? » grogna-t-il au mec en face de lui. Mec qui se révélait être lui-même. Une fois complètement plein, il arrivait qu’Eliott insulte son reflet dans le miroir mural du bar. Il soupira, comprenant qu’il était ridicule. La porte venait de claquer, quelqu’un venait d’entrer. Il ne jugea pas utile de se retourner, après tout elle ne viendrait plus. La personne s’arrêta derrière lui. Une présence qu’il ne reconnaissait pas, mais qui l’agaçait. Si l’abruti derrière lui voulait lui parler, qu’il le fasse directement et qu’il n’attende pas le prochain mandat de Kennedy, nom de Dieu.

Il se retourna doucement, descendant de son tabouret. Sans regarder l’individu, il le pointa du doigt.
« Ecoute vieux, je suis pas d’humeur. Je suis bourré et musclé, alors … » Il s’arrêta net, la gorge nouée et les mains tremblantes. Il n’en croyait pas ses yeux. Rêvait-il ? Était-il tellement saoul que des apparitions étaient devenues son fléau ? « Elvis » Elle était là, devant lui. Elle était pareille que dans ses souvenirs, aussi belle et classe. Bien que le temps avait quelque peu marqué son visage – le chagrin sans doute – elle n’avait pas changé. « Qu’est-ce que t’es belle » souffla-t-il doucement, en remettant une mèche de ses cheveux châtains derrière son oreille. Elle trembla, il retira sa main de suite de peur de la brusquer. Tout semblait tellement irréel, il n’y croyait pas. Il avait les yeux qui lui piquaient, les mains qui tremblaient et le cœur qui battait la chamade. Il avait envie de crier au monde entier qu’il aimait Elvis Trager, mais la peine dans le regard de la belle le chamboulait. Il comprenait enfin tout le mal qu’il lui avait fait.

Et pourtant, en dépit de ses erreurs, Elvis Trager était son âme sœur.
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MessageSujet: Re: ▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott.   ▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott. EmptyMar 1 Sep - 19:17

    « Ecoute vieux, je suis pas d’humeur. Je suis bourré et musclé, alors … » Cette simple phrase aurait pu faire rire la jeune Trager, si seulement ce n'était pas l'amour de sa vie qui l'avait prononcée, après pratiquement deux ans d'absence, et complètement bourré. Il se rendit compte de son erreur. Elle le vit dans son regard, sur son visage, chaque parcelle de son corps. C'était dur, trop dur, de le voir ainsi là devant elle. De plus elle aurait été prête à parier qu'il ne tenait quasiment pas debout. C'est à ce moment là que tout défila dans son esprit ... Sa rencontre avec Eliott, leurs premiers rendez-vous, les regards en coin, leur premier baiser, et bien sur leur première nuit ... Ce jour, qui fut surement l'un des plus beaux de sa vie, celui ou il lui avait dit qu'il l'aimait, si bien qu'elle n'en avait pas cru ses oreilles ... Puis elle repensa à ce jour ou tout s'était écroulé. Elle se souvient de ses nausées matinales ... Inquiète elle avait acheté un test de grossesse. Positif. Elle se méfiait et était donc aller voir un médecin. Elle était bien enceinte. E-N-C-E-I-N-T-E. A son age. Toute la journée elle avait tourné, viré, dans son appartement, se demandant comment elle allait lui annoncer. Puis c'était venu tout seul. Elle lui avait dit, tout simplement. Il voulait qu'elle avorte, il en était hors de question. Et puis sans qu'elle n'ait eu le temps de s'en rendre compte, il était parti. Elvis pensait qu'il avait besoin de temps pour réfléchir. Elle était partie travailler. Le soir, toutes ses affaires avaient disparues. Elvis se souvenait de tout comme si c'était hier. Parti à Los Angeles. Il avait même quitté Vegas. Elle s'était effondrée, en pleurs, sur le parquet du salon. On toque à la porte. Declan. Il savait. Il la consola du mieux qu'il put, il resta dormir la nuit sur le divan. Et puis les jours passèrent, les mois. Elvis n'avait plus de larmes pour pleurer. Mais elle n'oubliait pas cet homme qui avait fait chavirer son cœur. Et la voilà aujourd'hui en face de ce même homme, ivre mort, revenu pour lui parler. Elle se demandait si il était au courant pour elle et Declan ... Elle et Declan. Elle ne l'aimait plus. Peut être même qu'elle ne l'avait jamais vraiment aimé, du moins par amour, car il était son meilleur ami.
    Eliott prononça son prénom ... Elle eut un pincement au coeur. La façon dont ils se regardaient, on aurait pu penser que rien n'avait changé entre eux. C'était faux. « Qu’est-ce que t’es belle ». Ces mots résonnèrent dans sa tete. Elle ferma les yeux lorsqu'elle sentit sa main dans ses cheveux. Elle se crispait. C'était si bon et si douloureux. Il avait trop bu. C'était tout.

    « Bonsoir Eliott ... »

    C'est tout ce qu'elle trouva à dire. Elle tremblait. De rage, de peine, peut etre aussi de joie de revoir ce visage tant aimé. Elle ne savait pas. Elle se retourna pour essuyer une larme qui coulait le long de sa joue. Puis leurs regards se croisèrent de nouveau. S'asseoir. Et vite. Elle se posa sur le tabouret à coté de lui, et jeta un oeil, horrifiée, au nombre affolant de bouteilles de bières posées sur le comptoir. Elle pensa qu'il avait des problèmes pour boire autant.

    « Oh ... »

    Elle pensait : il a quelque chose de grave à m'annoncer ou peut etre qu'il a pensé que je ne viendrais pas. Elle sentait son cœur battre contre sa poitrine, ses yeux humides. Elle ne savait quoi faire de ses mains, et commença à triturer son bracelet, nerveuse. Puis l'air grave, elle se tourna vers lui, après quelques instants de silence.

    « P...Pourquoi es-tu là Eliott ? »

    La question lui brulait les lèvres depuis qu'elle avait lu ce post-it. Elle guettait ses réactions, attendant la vérité. Peut être voulait-il des nouvelles du petit Seth ? Non. Il est parti à cause de ce bébé c'était impossible. Alors quoi ?
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MessageSujet: Re: ▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott.   ▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott. EmptyMar 1 Sep - 22:11

Le monde entier n’était plus qu’une question de détail. Autour de lui, hommes et objets s’animaient mais aucun n’attirait son attention. Rien n’était en mesure, à cet instant précis, de détourner son regard de cette femme qui se tenait devant lui. Il observait chacun de ses mouvements, étudiait chacune de ses expressions faciles, ressentait chaque impulsion de son corps. Elle s’était soudainement retournée, sans doute pour cacher une larme qu’elle n’avait pu retenir. Chaque larme versée, chaque larme qu’il imaginait était un coup de poignard en plein cœur ; il mesurait les dégâts d’un départ prématuré et se haïssait autant qu’elle pouvait le haïr d’avoir fait ça. Elvis s’était finalement assis sur l’un des vieux tabourets près du comptoir, les yeux baissés. Il préféra rester debout, encore quelques instants.

Ce ne fut qu’à cet instant qu’il refusa de la regarder dans les yeux. Lorsqu’il l’avait remarquée, derrière lui, il l’avait vue sans réellement la voir. Elle était là, mais elle était présente comme un souvenir, comme une image qui hante chacun de nos rêves. Mais maintenant qu’il comprenait qu’elle était bel et bien là, qu’elle lui avait adressé la parole et qu’elle ne comptait pas fuir, tout se compliquait. Peut-être qu’au fond de lui il avait espéré qu’elle ne vienne pas ou qu’elle se sauve rapidement, afin de ne pas devoir l’affronter dans un ultime face à face. Il ne pouvait plus faire marche arrière ; c’était elle et lui, maintenant et ici. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, il avait l’impression qu’aucun de ses gestes n’étaient adroits et qu’il devait calculer la moindre de ses paroles. Il songeait alors à la main qu’il avait posée doucement sur sa peau quelques secondes auparavant, à la chaleur du corps d’Elvis qui avait envahi son être en un instant. Il serait prêt à sacrifier, à sacrifier absolument tout ce qu’il avait pour qu’il puisse la caresser toute sa vie. Eliott fut cependant contraint de se reconnecter à la réalité lorsqu’il entendit le son de sa voix. Un simplement ‘oh’ qui l’obligea à tourner la tête et à l’observer silencieusement. Son regard passa successivement d’Elvis aux bouteilles vides, des bouteilles vides à Elvis. Il soupira et passa une main sur sa nuque.


« Ah, ça » siffla-t-il en se mordillant la lèvre inférieure. « C’était pour passer le temps. Le temps était long. Il y a avait beaucoup de … De temps » continua-t-il, incapable de donner du sens à ses mots. Emotions et alcool étaient un très mauvais mélange, surtout pour lui. « C’est pathétique. Tout ça est pathétique. L’alcool est pathétique. Ce bar est pathétique. Les Républicains sont pathétiques. Pop Idol est pathétique. Je suis pathétique » Il se posa lourdement sur le tabouret à la droite de celui qu’occupait Elvis, et posa ses coudes sur le comptoir, prenant sa tête entre ses mains. Bon sang, c’est vrai qu’il était pathétique. Eliott Henesey tu es un véritable crétin, songeait-il.

« Pour toi » commença-t-il simplement pour répondre à sa question. Ce qu’il faisait là ? Il n’en savait rien, mais il savait qu’il devenait venir. Il le voulait. « Je voulais prendre de tes nouvelles. Voir si … Si tout allait bien » souffla-t-il en se tortillant sur son tabouret. Il détourna son regard, devenu insoutenable. Un sourire étrange apparu sur ses lèvres ; l’alcool peut-être, la peur sans doute. « Et comment va Declan ? Je suppose qu’il a encore été déçu par les femmes. Ce gars est un cas intéressant pour les sexologues, j’ai l’impression qu’il ne trouvera jamais chaussure à son pied. Y a un truc qui a foiré à la naissance ! » lâcha-t-il en étouffant un rire nerveux. Il tapota nerveusement le comptoir de ses doigts, fuyant toujours le regard d’Elvis. Sans doute par ses blagues vaseuses et ses réflexions stupides espérait-il éloigner le sujet de conversation qu’il craignait tant. Mais lui dire qu’il avait commis une faute, lui dire qu’il l’aimait et qu’il voulait qu’elle revienne était trop bien dire. Simplement parce qu’il redoutait et était certain de la réponse de la jeune femme ; jamais.
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MessageSujet: Re: ▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott.   ▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott. EmptyMar 1 Sep - 22:35

    Elvis ne voyait meme pas qu'un homme à sa gauche ne la quittait plus de regard depuis qu'elle était entrée. Elvis n'entendit pas le verre se briser près d'elle, derrière le comptoir. Elvis ne s'occupait que de triturer son bracelet et de jeter des regards genés à Eliott. Elvis avait peur. Elvis se sentait bete. Elvis se demandait ce qu'elle faisait là. Elvis ... « C’était pour passer le temps. Le temps était long. Il y a avait beaucoup de … De temps » C'était donc ça. Il avait vu le temps s'écouler depuis 19h, heure fixée du RDV. Elle pinça les lèvres. Zut. Flute. Merde. Ca commençait bien. Il avait bu par sa faute, alors qu'ils ne s'étaient pas vu depuis quasiment deux ans.

    « Je travaillais ... Tard. Désolée. »


    Elle regrettait de ne pas être plus agréable, mais c'était tellement douloureux, tellement étrange, de se retrouver là. Dans un bar. Enfin pas n'importe quel bar. Aux cotés d'un homme. Pas n'importe quel homme. « C’est pathétique. Tout ça est pathétique. L’alcool est pathétique. Ce bar est pathétique. Les Républicains sont pathétiques. Pop Idol est pathétique. Je suis pathétique » Elvis souria. Parce que meme dans une situtation comme celle ci, il parvenait toujours à la faire rire. C'était un sourire triste, mais c'en était bel et bien un. Elle l'observa se prendre la tete entre les mains. Tout ce qu'elle voulait à cet instant, c'était l'enlacer, sentir son parfum sur elle, la pression de ses mains sur son corps frele, ses lèvres contre les siennes. Gouter à ces baisers perdus qu'elle chérissait tant. Se sentir en sécurité, comme avant. Mais elle se retint. Évidemment.
    La jeune femme retint son souffle. Pour toi. Pour moi. Pour elle. Elle n'osait pas en croire ses oreilles. Elle aurait voulu que quelqu'un la pince. Ah ... Il voulait prendre de ses nouvelles. Elle baissa les yeux. Cela pouvait dire tellement de choses, bonnes comme mauvaises. Peut etre se sentait il simplement coupable et éprouvait juste le besoin de vérifier qu'il n'avait pas fait trop de dégats. C'était sans doute ça. Juste ça.

    « On fait aller. Et ... L.A. ? »

    Non on ne fait pas aller. Non tout ne va pas bien. OUI TOUT VA MAL. Voilà ce qu'elle pensait au moment meme ou elle prononçait ces mots. Elle avait envie de hurler, de pleurer, de rigoler, de ... tellement de choses à la fois qu'elle resta silencieuse et impassible.
    Et voilà qu'il voulait des nouvelles de Declan. Il ne savait donc pas. Il ne savait pas que lui et Elvis sortaient ensemble. Il ne savait pas que son propre fils considérait son frère comme son père. Il ne savait rien. Pourquoi ? Parce qu'il n'avait pas pris de nouvelles d'eux depuis tout ce temps. Elle l'imaginait, réussissant sa vie à Los Angeles, avec une femme, belle, intelligente, drole ... Une femme qu'il aimait éperdument.

    « Il va très bien et il se débrouille très bien tout seul ... Enfin non, il est avec moi ... Et Seth ... Et on ... »

    On s'aime ? C'était faux, et sans doute pour ça qu'elle s'était arrêtée en cours de phrase. Elle n'était pas amoureuse de Declan, mais d'Eliott. Le seul qui ne le savait sans doute pas c'était lui. Elle ne l'avait pas oublié. Impossible. Elle piqua un fard. Elle se sentait horriblement genée. Comment réagirait il en apprenant que son frère sortait avec son ex ? Il s'en ficherait sans doute. Après tout ... Elle se mit à tortiller une mèche de cheveux, comme toujours lorsqu'elle est embarrassée.
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MessageSujet: Re: ▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott.   ▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott. EmptyJeu 3 Sep - 14:38

    Les lèvres tremblantes, il afficha néanmoins un fin sourire. C’était vrai, elle avait toujours énormément travaillé et était plus que courageuse dans ce domaine. Il savait que le métier de serveuse qu’exerçait Elvis ne l’avait jamais ravie et qu’elle était bien loin de s’épanouir durant ces longues heures où elle servait café au goût atroce et litres d’alcool à des inconnus qui la considéraient comme une soubrette. Il se souvenait des cent pas interminables qu’il faisait lorsqu’elle rentrait plus tard que coutume ; il imaginait le pire des scénarios où l’un de ces mecs complètement saouls tenterait de la mettre dans son lit. En y repensant, Eliott avait d’ailleurs eu la brillante idée de démonter un abruti de la même lignée, il y a quelques années. Elvis et lui sortaient ensemble depuis quelques semaines qu’un idiot quarantenaire lui avait mis la main aux fesses. C’est vrai que c’est ce qu’Eliott avait fait la première fois qu’il avait vu Elvis, mais elle était célibataire et plus volage à l’époque. Hors de question qu’un gros tas la touche ainsi devant lui. Il ne lui avait fallu que quelques secondes pour coller son poing dans la figure du gars et pour que celui-ci ne déguerpisse comme un animal apeuré. Elvis ne lui avait pas adressé la parole de la soirée, ne cautionnant pas ce genre d’attitudes. Mais lui, Eliott Henesey, revivait ce moment avec une jouissance inqualifiable ; qu’il était bon de défendre la femme que l’on aimait et de frapper un idiot fini. C’est certain, les priorités d’Eliott étaient quelque peu spéciales. Mais peut-être n’avaient-elles pas totalement changé. Lorsqu’il remarqua l’homme derrière Elvis qui la reluquait comme un steak au supermarché, il eut envie de lui balancer un tabouret à la figure. Mais la raison prenant le dessus sur l’envie – ou bien la flemme, tout simplement – il préféra l’interpeller par un signe de la main, avec un regard qui signifiait ‘hé gros, on a un truc à régler’.

    « Bon mon vieux, tu vas immédiatement retirer ta paire d’yeux de son cul parce que je te promets de te botter le tien sinon » grogna-t-il, tandis que l’homme terriblement fourni en poils au niveau du visage et du torse baissait les yeux, un sourire crispé aux lèvres. « Et fais gaffe à ta voiture, je connais ta plaque et j’ai un briquet, compris ? » L’homme acquiesça et préféra sortir rapidement du bar. Eliott arqua un sourcil, perplexe. C’était bien la première fois que la menace du briquet fonctionnait et il trouvait ça assez étrange. Peut-être faisait-il réellement peur. Elvis, elle aussi, avait paru étonnée que l’homme se sauve de la manière. Eliott haussa les épaules.
    « Celui-là je ne l’ai pas frappé au moins » lâcha-t-il en secouant doucement la tête. Le regard d’Elvis signifiait à la fois qu’il avait raison de dire ça et qu’il avait surtout eu raison de ne pas toucher au gars. Première décision judicieuse de la soirée.

    Los Angeles.
    « C’est sympa. Et les couchers de soleil sont magnifiques. Tu aurais adoré » siffla-t-il la gorge serrée. Mais derrière cette simple question, il connaissait les soupçons les plus inimaginables qu’avait Elvis. Il savait éperdument qu’un tas d’autres questions se mélangeaient dans sa tête ; des questions dont les réponses étaient à la fois recherchées et craintes. Il avait fait l’imbécile pendant deux ans, il avait décidé d’être honnête ce soir. Avec lui, avec elle. « Je suis entré dans la police quelques semaines après mon arrivée là-bas, il fallait que j’occupe mes journées. J’ai grimpé les échelons assez vite, ce qui m’a permis de gagner pas mal d’argent en un temps raisonnable. J’ai rencontré des femmes ; pas tellement, mais quelques-unes » Il remarqua qu’elle fit une drôle de tête lorsqu’elle entendit cette phrase, et qu’elle tentait de dissimuler ce qu’elle avait sur le cœur. Être honnête, ne pas être lâche. Son regard insistant la força à le regarder elle aussi. « Mais ces femmes avaient toutes le même problème ; elles n’étaient pas toi » Il ne pouvait pas être plus explicite et plus sincère en disant cela ; elle était la seule, elle était tout.

    Mais peut-être son cœur s’était-il emballé car lorsqu’elle commença à parler de Declan, un sentiment qu’il n’avait pas encore connu ce soir-là envahit tout son être ; était-ce de la haine, de la jalousie ? Elle ne termina pas sa phrase, et il n’attendit pas de mots supplémentaires. Il remua avec agitation sur son tabouret, avant de se lever. Il passa nerveusement une main dans ses cheveux, puis sur sa nuque. Il paniquait, il paniquait pour de vrai. Pendant son absence, Elvis et Declan s’étaient-ils rapprochés à un tel point qu’il avait usurpé sa place ? Les rôles s’inversaient, il se sentait trahi et haineux. Pourtant, c’était lui qui était parti, c’était lui qui était en tord, et il le savait plus que bien.


    « Je … Dis-moi simplement qu’il ne t’a pas fait souffrir, qu’il a pris soin de toi, et de ton … Notre … De Seth » balbutia-il, la voix tremblante et les larmes aux yeux. Bon sang Eliott, ressaisis-toi ! T’es un homme ou quoi ? Il s’interdisait de paraître si faible, et pourtant il était bien dur de rester fier face à elle. Elle seule était capable de percer sa carapace et de dévoiler au grand jour ses sentiments les plus enfouis et les plus vrais. Lorsqu’il prononça le nom de Seth, il eut comme une sensation amère au fond de la gorge, une boule qui l’empêchait de parler. Nom de Dieu, comprenait-il enfin que cet enfant, c’était le sien aussi ?

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Elvis Trager
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MessageSujet: Re: ▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott.   ▬ I CAN'T BELIEVE THAT YOU'RE BACK; Eliott. EmptyJeu 3 Sep - 18:41

    « Bon mon vieux, tu vas immédiatement retirer ta paire d’yeux de son cul parce que je te promets de te botter le tien sinon »
    La jeune femme ne fut pas étonné de voir le comportement d'Eliott avec l'homme qui se situait derrière elle. A vrai dire, elle ne l'avait pas remarqué. Elle vit qu'Eliott bouillonnait, ce qui la fit sourire intérieurement. Il l'avait défendu, il l'avait protégé, il s'inquiétait pour elle lorsqu'ils étaient ensemble. Souvenirs souvenirs ... Un briquet ? Elvis ouvrit des yeux ronds. Il l'étonnera toujours. L'homme du prendre peur car il ne se fit pas prier pour partir. Elle le regarda, pleine de gratitude. Mais elle ne voulait pas trop le montrer. Quelques années plus tot, elle l'aurait embrassé en lui murmurant à l'oreille qu'il était son sauveur, son héros ou je-ne-sais-quel-surnom-cul-cul. Il aurait souris, l'aurait serré dans ses bras ... Ils s'aimaient c'était parfait.
    « C’est sympa. Et les couchers de soleil sont magnifiques. Tu aurais adoré »
    Tu aurais adoré, tu aurais adoré, tu aurais adoré. Comme un disque rayé, Elvis entendit cette phrase se répéter inlassablement dans sa tête. Comme si elle cherchait à la faire souffrir. Elle avait envie de lui dire que oui, elle aurait surement adoré, mais qu'il avait choisi d'y aller sans elle. Elle aurait tant aimé admirer les couchers de soleil dans ses bras ou la tête posé contre son torse. Mais non. Elle imaginait que quelqu'un d'autre l'avait fait à sa place. Une autre femme. Malgré tout ce qui c'était passé, elle éprouvait un sentiment de jalousie incontrôlé. Elle l'aimait toujours, ce n'était plus un secret. Elle n'avait jamais cessé de l'aimer. Le jour, la nuit, au travail, dans les rues de Vegas, toujours elle voyait son visage. Comme s'il la hantait. Comme s'il ne voulait pas la quitter, qu'il lui faisait savoir qu'il était là. Et ça faisait mal. Parce qu'il n'était justement pas là. Et c'était bien ça le problème.
    « Je suis entré dans la police quelques semaines après mon arrivée là-bas, il fallait que j’occupe mes journées. J’ai grimpé les échelons assez vite, ce qui m’a permis de gagner pas mal d’argent en un temps raisonnable. J’ai rencontré des femmes ; pas tellement, mais quelques-unes » Nous y voilà, pensa-t-elle. Des femmes ? Elle pensait qu'il allait être honnête. Elle se doutait qu'il y en avait eu au moins une plus importante que les autres. Etait-il toujours avec ? Si oui ou était-elle ? Avait-il passé de bons moments avec elle ? Et pire que tout ... Est ce qu'il l'aimait ? Chaque question qu'elle se posait ainsi la torturait, et elle manqua de fondre en larmes. Elle en sentit d'ailleurs une couler le long de sa joue. Elle s'était toujours dit que si elle le revoyait un jour, elle aurait envie de la frapper, de lui hurler dessus ... Mais à ce moment meme, ce qu'elle souhaitait, c'était se jeter dans ses bras. Mais elle avait plus de fierté que ça. « Mais ces femmes avaient toutes le même problème ; elles n’étaient pas toi » Cette phrase fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase ... Elvis ne put controler le flot de larmes qui coulait de ses yeux. Courir. Sortir d'ici. Boire. Fumer. Mourir. N'importe quoi. Mais etre ici avec lui devenait trop dur. Entre deux sanglots elle peina à formuler cette phrase :

    « Tu es parti Eliott ... Parti. »

    D'un revers de manche, elle sécha ses joues et leva vers les yeux de l'homme pour qui elle avait bu tant de verres, fumer tant de cigarettes (voir même autres), versé tant de larmes, passé tant de jours enfermés ... Cet homme là était en train de lui dire qu'il regrettait ? Qu'aucune femme ne la valait ? Elle regretta d'avoir laissé sous-entendre qu'elle et Declan formaient un couple. Un couple ... Quel mot étrange dans leur cas. Un mot dénué de sens, presque. Si elle faisait vraiment partie d'un couple, elle ne serait pas en train de verser toutes les larmes de son corps pour un homme qui l'avait fait souffrir ... Elle serait plutot dans les bras de celui qui avait été là pour elle. N'en pouvant plus, elle héla le serveur :

    « Ce que vous avez de plus fort. Merci ! »

    Il la regarda étrangement puis lui servit un verre d'un liquide transparent. Vodka, liqueur ... Elle s'en fichait. Elle attrapa le verre et l'avala cul sec, non sans grimacer. Elle en avait atrocement besoin. Elle se fichait de ce qu'Eliott penserait d'elle après ça.

    « Il ... Il a été là pour moi, Eliott. Tu nous as laissé, et lui ... Non il ne m'a pas fait souffrir, il m'a aidé. Et ... et ça n'a servi à rien. Tu m'entends ? Parce que chaque jour, chaque nuit, ton visage me hante. J'ai cru aimer Declan, j'ai cru que le couple que je formais avec lui était un remède contre toi mais ... Mais non. J'aurais pu crever pour toi, tout faire pour toi et tu es parti, comme ça, d'un claquement de doigts. Pas de coups de fils, ni de mails ... Tu aurais pu etre mort que je ne l'aurais jamais su. Et tu as pensé à Declan ? Lui aussi il a souffert de ton départ. Son modèle ... tu étais son exemple, son grand frère. Et ... et là, tu es là. Et tu ... Pourquoi ? Tu n'aurais jamais du ... MERDE ! Tu vas repartir et ... et je ... n'arriverais plus à t'oublier, c'est fini. »

    L'alcool délit les langues vous ne trouvez pas ? Quand elle vit les yeux humides d'Eliott, elle ne réfléchit pas, elle fit un geste instinctif. Elle n'était pas habitué à le voir ainsi, si vulnérable. Doucement, elle passa sa main sur le visage tant aimé de cet homme. Elle sentit sa peau sous ses doigts.

    « Il est un père pour Seth. »

    Et sur cette phrase, la jeune femme fondit en larmes, sur l'épaule d'Eliott. Elle pouvait sentir son odeur, toujours si délicieuse, son parfum, son shampoing. Et dans ce flot de larmes, elle s'imprégna de ces odeurs qu'elle n'avait plus senti depuis si longtemps, qu'elle venait de retrouver et qu'elle savait qu'elle allait les reperdre de nouveau.
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